CABRIS
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Village provençal datant du Verne siècle avant J.C., Cabris bénéficie d'une situation qui ne pourra que vous charmer. Cabris il y a longtemps

Arrivant de Grasse, vous découvrez d'abord la chapelle Ste Marguerite (1500), l'église du village et où exposent de nombreux artistes de mai à septembre.

L'office de Tourisme vous accueille ensuite pour vous faire découvrir toutes les curiosités de la région.

Vous pouvez continuer votre ballade le long de la promenade St Jean et vous arrêter devant la maison de la Comtesse de St Exupéry, mère d'Antoine de St Exupéry, bienfaitrice du village au milieu du siècle.

La Chapelle St Jean vous rappelle l'occupation romaine par ses formes et sa colonne.

Vous passez également devant la "Messuguière", qui a longtemps accueilli des hôtes de prestiges : André Gide, Albert camus, Roger-Martin du Gard, Herbert Marcuse, Georges Friedmann...

Revenant sur vos pas, vous vous dirigez vers la chapelle St Sébastien, construite au milieu du 16 siècle et qui fut longtemps le siège des pénitents blancs.

Flânant dans les ruelles pittoresques du village, vous découvrirez tour à tour l'ancien hôtel de ville, le lavoir, le monument hommage au Dr Belletrud, grand bienfaiteur du village, l'ancienne prison-hôpital.

Vous pouvez aussi admirer l'église du village (16è siècle) qui abrite sous son soubassement de nombreux seigneurs.

Vous atteignez enfin la place Mirabeau où subsistent les ruines du château.

Quelques marches plus bas, la table d'orientation où vous pouvez vous délecter du magnifique panorama que vous offre Cabris. Face à vous, vous pouvez admirer la baie de Cannes, avec ses îles de Lérins, à gauche le cap Ferrat, Antibes, Valbonne, et à droite l'Estérel, le lac de St Cassien et peut-être apercevrez vous la Corse par temps clair.

Si votre visite vous a plu, vous pourrez séjourner à Cabris grâce à son auberge, son hôtel* *, ses restaurants et commerces variés.

Pour votre détente, un club de tennis, un sentier de randonnée traversant le village (GR51), différents clubs, sont à votre disposition. Sans oublier le Grand Pré, lieu de détente pour tous et où sont organisées diverses manifestations tout au long de l'année (marchés, fêtes traditionnelles, brocantes...).

N'hésitez pas à venir à Cabris, vous en ferez votre lieu de prédilection.
 

VISITE DU VILLAGE DE CABRIS

Ce Village étage ses rues étroites et concentriques, entrecoupées de ruelles, jusqu'à l'église et au château fièrement perchés sur le rocher.

Mais, vers l'arrière, deux vastes prés ombragés de marronniers, offrent leurs espaces libres aux joueurs de pétanque, aux nombreuses manifestations, aux jeux des enfants et à la flânerie des promeneurs.

Cependant, il faut se promener dans Cabris :

On commence la visite par la Place Charles Chauve, pleine de charme et de vie avec ses restaurants, sa fontaine, et, un peu plus bas à droite, un pittoresque vieux puits.

On prend la rue Frédéric Mistral, à gauche, jusqu'au panorama. A mi-chemin, on trouve la Chapelle Saint Sébastien, face à la petite place Saint-Exupéry. Cabris n'oublie pas qu'il a été choisi comme lieu de séjour, jusqu'à sa mort, par la mère d'Antoine de Saint-Exupéry, ni tout le bien qu'elle a fait au village.

La chapelle Saint Sébastien, construite au milieu du XVIème siècle en contrebas du mur d'enceinte du château, fut longtemps le siège des Pénitents Blancs dont certains reposent sous le dallage. Le Seigneur de Cabris, Alexandre de Grasse, y reçut, en 1638, Monseigneur Godeau, Evêque de Grasse, membre fondateur de l'Académie Française, et qui fut une des gloires de l'Eglise de France au XVIlè siècle. Originale par son abside avec sa voûte demi- ronde, cette chapelle conserve de son passé un autel primitif de bois peint. La table d'autel est surmontée de gradins multicolores et d'un panneau coloré, en forme de feuille d'acanthe rehaussé d'or. Des colonnes de même style encadrent une niche et supportent un dôme qui abrite une statue de Saint Sébastien. Une belle boiserie d'angle, sculptée, rappelle seule les boiseries murales et les stalles d'autrefois. Signalons encore un bénitier constitué d'une conque en pierre de taille sur pied colonne avec renflement ovoïde à la base, une statue en bois de la Vierge et deux crucifix de procession.

La porte d'entrée, en cintre surbaissé, montre une pierre clef datée de 1761. C'est la date de l'élargissement du vieux chemin qui nécessita la coupure d'un angle de la chapelle.

En continuant la montée, on arrive à un carrefour marqué d'une croix face au monument aux morts. On peut voir, à droite, sur le presbytère, une plaque commémorative au chanoine Bailet qui fut, pendant 60 ans, curé de Cabris et l'historien passionné du village.

Avant de poursuivre vers le célèbre panorama, on peut admirer l'église paroissiale qui fut construite de 1616 à 1630 et a été restaurée en 1966. Perchée tout en haut du village, elle subit maintes fois la foudre qui, en 1848, provoqua un incendie brûlant l'autel en bois et causant d'importants dégâts. On abaissa alors le clocher de moitié.

Cette église, dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, a pour patron Saint Pandoise dont l'origine est indéfinie. En 1736, Monseigneur d'Antelmy avait rejeté ce saint inconnu. Mais, à la suite des travaux du chanoine Bailet qui a assimilé Saint Pandoise, par déformations linguistiques à travers le latin, le provençal et la retraduction en français, à Saint Pardoux de Guéret, Monseigneur Paul Rémond de Nice a rétabli son culte comme patron secondaire.

L'intérieur de l'église, autrefois surchargé d'après la description du chanoine Bailet, présente un aspect sobre rehaussé de différentes curiosités intéressantes.

Derrière le Maitre-Autel, une copie d'un tableau de Murillo représentant la visite de Sainte Elisabeth à la Vierge et qui fut donné en 1866 par l'Impératrice Eugénie. Une autre copie de ce tableau se trouve au dessus de la porte d'entrée et un autre tableau de Murillo, représentant la Vierge à l'Enfant, orne la tribune.

Les statues, souvent anciennes, en bois ou en plâtre, ont toutes été redorées assez récemment : celle de la Vierge et celle de Saint Roch qui sont emportées en procession à la Chapelle Sainte Marguerite le 16 août, jour de la Fête Patronale, celle de Saint Claude, patron des huiliers/potiers du Naoc, de Saint Ambroise, un buste de Saint Amarant, à tête de femme, datant de 1696.

Du mobilier ancien, restent une délicate chaire de 1653 avec escalier creusé dans le mur, le bénitier en marbre de 1662 et de grosses colonnes torses en bois massif enguirlandées de pampres suivant le style provençal du XVII ème siècle qui encadrent les autels des deux chapelles latérales.

La place du Panorama, ou place Mirabeau, est bordée, sur son côté ouest, par les ruines du château féodal construit vers le Xème siècle .

Quittant la place, passant sous l'arc d'une ancienne porte, on prend une courte rue qui longe des jardins et s'ouvre sur l'étendue du paysage. Elle se termine par un escalier qui débouche sur une petite place fleurie; un autre escalier à gauche permet de voir des coins pittoresques du vieux quartier du château : maisons provençales, l'ancienne prison hôpital, voûte. La rue étroite qui part à droite de la place passe devant la tour de l'horloge de l'ancien hôtel de ville datant de 1835, maison où naquit le Docteur Belletrud, bienfaiteur de la région, qui fut maire de Cabris, de 1911 à 1934. C'est lui qui fut l'initiateur du canal portant son nom et qui assure le ravitaillement en eau des cinq communes de Cabris, Saint Cézaire, Spéracèdes, Le Tignet et Peymeinade. Son buste orne le croisement de la route de Saint Vallier.

A partir de la place Charles Chauve, et dans le prolongement de la route venant de Grasse, débute la promenade Saint Jean (Avenue Viénot), merveilleuse corniche.

Tout près, se trouve la chapelle Saint Jean Baptiste, très rare exemple de bâtiment octogonal d'abord considéré comme un ancien baptistère. Il est probable que cette chapelle a été élevée sur l'emplacement, et dans la forme, d'un mausolée romain, Sanctum Sépulturum, dont elle conserve un cippe marqué des lettres D.M. (Diis Manibus) : aux Dieux Manes.

Un peu plus loin, à droite, se trouve la petite maison, les "Fioretti", où la mère d'Antoine de Saint Exupéry a vécu une partie de sa vie avant d'y mourir, à 97 ans, le 2 février 1972.

Plus loin encore, la "Messuguière" construite par les Meyrisch, des Luxembourgeois qui, après la guerre de 1914-1918, recherchaient un rapprochement culturel avec la France. Elle reçut, jusqu'en 1979, toute une élite intellectuelle française et étrangère : André Gide, Henri de Montherlant, André Malraux, Jean-Paul Sartre, Roger Martin de Gard ou même Albert Camus.

A la sortie du village par la route de Grasse, on passe devant la chapelle Sainte Marguerite, construite vers 1500 pour être la première église paroissiale de Cabris. L'autel est surmonté d'un retable, classé œuvre d'art le 3 avril 1883, et représentant les anciens patrons de Cabris avant la grande peste. On y voit Sainte Marguerite écrasant le dragon, Saint Jean Baptiste, Saint Laurent, Saint Louis roi de France et Saint Roch qui semble avoir été rajouté ultérieurement, peut-être parce qu'il est le saint le plus fréquemment invoqué contre la peste. La messe y est dite le 16 août, jour de la fête patronale.